UNE CHAISE POUR UN ANGE
Scénario et réalisation: Raymond St-Jean
Chorégraphie: Tero Saarinen
Production: Michel Ouellette, Iiris Autio
Avec: Tero Saarinen, Anne Azéma, Joel Cohen, Chris Becksvoort, Brother Arnold Hadd
Narration: Isabelle Blais
Direction photo: Jean-François Lord
Montage: Philippe Ralet
Conception sonore: Benoit Dame
Texte de la narration: Vanessa Nicolai
FESTIVALS ET RÉCOMPENSES
– Gagnant du grand prix Golden Eagle Iffest Document.Art de Bucarest 2014.
– Gagnant du prix de la meilleure oeuvre canadienne au 32e festival des films sur l’art de Montréal.
– Gagnant du prix de la meilleure réalisation canadienne francophone au 32e festival des films sur l’art de Montréal.
– Gagnant du prix du meilleur long métrage documentaire au Massachusetts Independent Film Festival 2014.
– Sélection officielle du Festival du Film de Sao Paulo 2014.
– Sélection officielle du 8e Red Rock Film Festival de Cedar City (Utah).
– Film d’ouverture du festival de films de danse Loikka 2014 d’Helsinki.
– Sélection officielle du festival du film d’Orlando.
– Sélection officielle du Maine International Film Festival 2014.
LES CRITIQUES
«Une chaise pour un ange n’est jamais ennuyeux, jamais inaccessible, mais bien toujours au plus près des quelques Shakers encore fidèles (il n’en reste que trois). Épaulée par le commentaire du chorégraphe qui renchérit à la fois les images performatives et les images muséales, la narration crée des ponts entre les différents registres sans les accrochages d’usage. La diction du montage est éloquente et la mise en scène d’un respect remarquable à l’endroit des performances. Jamais coupées dans leurs élans, elles donnent à St-Jean certains de ses plus beaux mouvements de caméra, notamment par un choix précis de cadrages qui ne cherchent pas à découper les corps, mais bien à en épouser les fougues.»
Emprunter la lumière par Mathieu Li-Goyette (Panorama.Cinema)
«Une chaise pour un ange de Raymond St-Jean s’avère l’une des plus belles représentations de l’art à l’écran qu’il nous ait été donné de voir.»
La contemplation en héritage par Charles-Henri Ramond (Séquences)
«Aujourd’hui reclus à Sabbathday, petit village du Maine, les Shakers maintiennent tant bien que mal leurs traditions, et les bâtiments qui les abritent, exemples d’une culture de la simplicité, de la pureté, fuyant l’ostentatoire pour un dialogue plus fécond avec Dieu. Ce sont ces toutes dernières traces que Raymond St-Jean (Peepshow, Cabaret Neiges noires) capte avec délicatesse dans Une chaise pour un ange, titre à la fois ambigu et évocateur pour un documentaire où le design, la musique, l’architecture et la danse se volent tour à tour la vedette.»
La richesse du dénuement par André Lavoie (Le Devoir)
«Pour les shakers, l’utopie d’un paradis sur terre ne pouvait s’atteindre que par une certaine simplicité volontaire, une élimination du superflu. Et c’est dans cette perspective que le film s’inscrit lui aussi. Épuré à son maximum, appuyant ainsi le propos du film, Un chaise pour un ange évite un problème que l’on retrouve avec de nombreux documentaires contemporains, la fioriture visuelle. Ce film opte plutôt pour la simplicité, l’essentiel.»
Une chaise pour un ange par Simon Plante (Cinémaniak)
«Deux choses m’ont marqué ici. Tout d’abord, la beauté des chants et des danses montrée par le réalisateur. Cette danse sans aucun instrument de musique où tous les sons sont créés par les voix des chanteurs et les corps des danseurs. Puis, il y a le rendu visuel du film. La photographie est d’une beauté incroyable. Les artistes qui dansent dans une vieille salle, un peu poussiéreuse, avec une lumière jaunâtre qui entre par les quelques fenêtres et offre des plans simplement magnifiques.»
Danse, danse par François Grondin (Le petit septième)